L‘âme voyageuse. Elle est libre et insouciante. A soif de découvertes et d’apprentissage. Elle se nourrie par la culture, la beauté, la vie. Elle tente d’en capturer, d’en figer le maximum à travers son objectif photographique. Parfois juste pour ne pas oublier. Parfois, pour sublimer. Faire du réel, une sorte de rêve ou d’idéal. Et que l’esprit continue de voyager encore et encore… dans le connu comme dans l’inconnu.

ame voyageuse

Bref, je crois que j’ai été touché à la naissance par le syndrome de l’âme voyageuse. Toujours cette quête d’expériences et de sensations. Une nourriture de luxe pour mes neurones. Des voyages pas que géographiques. Une année sans quitter les terres françaises et pourtant tant de découvertes. Après avoir dévalé les milles ruelles de Paris, je me suis attaquée cette année à son offre culturelle, j’ai épuisé toutes les expositions de la capitale, j’ai vidé le box office. J’ai la sensation d’avoir grimpé tout en haut de la tour Eiffel.

Et voilà que je fais à nouveau mes valises. Que je vais aller voir du pays du côté des régions du Nord. Un voyage à durée indéterminée mais c’est ça qui est le plus excitant. Ne pas toujours savoir où l’on va, être sans attache, sentir une profonde liberté. On n’embarque dans son bagage que l’essentiel, nos précieux objets, les inlassables compagnons. Un appareil photo, un joli béret qui semble dire tout bas « oui je suis parisienne »,  quelques vêtements dont on ne peut se séparer. Quelques robes de la maison Rodier, dont la maille épouse la peau pour lisser la silhouette, des derbies à talons. De l’intemporel, de la qualité, du chic. La garde-robe d’une femme active, féminine et …libre.

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Il est l’heure de s’envoler. De se dépoter comme une fleur. D’avoir des papillons dans le ventre rien qu’à l’idée de prendre le train. Ce moment de transit n’est-il pas finalement la meilleure partie du voyage  ?  Et si c’est ici que se passait le vrai voyage, sur la route. La route est jalonnée de mystère, de découvertes.

Les voyageurs de l’Orient Express ou du Transsibérien l’ont bien compris.  Je ne me sens jamais aussi vivante que sur une bécane, à traverser les routes marocaines en direction de l’Atlas, ou à sillonner les routes rouge du Cambodge. A voir défiler le paysage à vive allure. La carte postale a pâle figure.

Non, n’oublions pas ce que l’on vit en chemin.ame voyageuseame voyageuse

Vêtements: robes et gilet Rodier, bérets Tipthara, pantalons Zara

4 Comments

    • Caroline Bothier Reply

      Merci beaucoup ! C’est beaucoup de temps et de passion donc je suis contente de ces retours positifs 😉 Bonne journée et à bientôt ! Caroline

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