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Voilà que ça fait un petit moment que je n’ai pas écrit sur mon blog…Ce n’est pourtant pas l’envie d’écrire qui me manque mais il arrive que parfois la machine soit en panne. Un bouillon n’est pas toujours en ébullition, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’est plus là!

Et pour cette petite reprise en douceur, je vais vous parler de ma dernière création, un nouveau « cropped top » (un haut court pour ceux qui ne liraient pas Glamour en ce moment) mais cette fois pour l’été (j’en ai fait un premier il y a un an). Lors de mon périple au Cambodge, j’ai eu l’occasion de faire un crochet par Singapour où j’ai pu trouver de fabuleux petits strass de toutes les formes et toutes les couleurs. J’avais mon idée bien précise en tête: broder de jolis motifs sur un haut court que j’aurai conçu au préalable. J’ai donc fait faire (exceptionnellement) un crop top en soie sauvage au Cambodge et de retour en France, mes aiguilles se sont remises à tinter. C’était à mon tour de jouer et voilà que 16 petits losanges de strass apparaissent sur mon haut brodés en fil d’or!

crop top strass

Mes petits bouillons,

Voici une de mes petites astuces pour ne pas perdre ses essentiels, comme la carte bleue ou le passeport. Je suis une experte en la matière, il fallait donc remédier la chose…

La solution au problème se trouvait au plus profond des abimes de la mode: donner matière, couleur et âme aux objets qui n’en n’ont pas. N’est-on pas plus attaché à un objet intime et significatif qu’à une chose impersonnelle, comme peut l’être une « carte bleue » ? Et voilà que ma carte bleue s’est parée d’une épaisse couverture en cuir rouge pomme d’amour pour trôner parmi mes affaires. Sortie de la banalité de son statut de « carte bleue », j’ai désormais une « it carte ».

Assez parlé, passons aux choses techniques.

J’ai eu la chance de récupérer de mon ancien stage des chutes de cuir de veau: bonne qualité et couleurs sympas garanties! J’ai donc filé au marché saint pierre pour acheter des aiguilles à cuir pour machine à coudre (épaisseur 100). Et la, feu. Je commence par prendre les mesures de ma carte, découpe deux rectangles identiques avec mon cutter et les superpose. Mon futur porte-carte fait alors un petit passage par ma précieuse machine, équipée de fil robuste et d’une aiguille de titan. Je jubile à entendre le martellement de l’aiguille sur le cuir … tac tac tac…

Quelques instants plus tard, l’objet commence à prendre forme. Il ne reste plus que les finitions, essentielles dans tout travail de couture. Bords ronds, encoche,…la pratique et l’esthétique se mêlent pour donner vie à mon porte-carte.

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Cet été, j’ai été beaucoup inspirée par le défilé Printemps-Eté 2013 de Dolce&Gabbana, et je suis ravie de pouvoir enfin vous montrer les photos de ma dernière création…

L’idée au départ était de faire un body du défilé de Dolce, ressemblant à ça…

Dolce&Gabbana défilé Eté 2013
Dolce&Gabbana défilé Printemps-Eté 2013

On m’avait offert un stage dans un atelier de couture, j’avais toutes les cartes en main pour réussir ce pari risqué …

J’ai donc commencé en janvier de cette année mon entreprise. Je déniche tout d’abord une jolie étoffe Dior, dans un magasin de tissus à Nantes. Un doux mélange de fils de laine, de tulle et de fils métalliques … un vrai luxe que je m’offrais, mais à petit prix (30 euros).

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Maille de laine Dior

J’expose mon projet à ma prof de couture, et toute contente, je lui montre les différents bodys auxquels j’aspirais.

Je la vois esquisser une moue sur son visage qui n’inspirait rien de positif …  » Un body ? mais il faut au moins dix ans d’expérience pour pouvoir se permettre de faire de la lingerie! ».

Adieu veau, vache, cochon… Perrette voit ses rêves se défiler.  Je revois donc mes ambitions, tout en gardant mon cap. OK, on fera un caraco et un short.

Après tout, c’est ça la création, c’est savoir faire évoluer ses idées, concevoir au fil de ses inspirations, accepter le changement, faire murir son idée de départ, s’adapter aux contraintes matérielles…

Me voilà donc lancée sur le patron du caraco… je n’avais pas touché à la géométrie depuis 10 ans. « Oulala ». Puis je m’attaque à la découpe de mon tissu, qui s’annonçait déjà assez capricieux. Trop fragile pour passer à la machine, je me résouds à le coudre entièrement à la main.

Au bout de quelques heures de travail,  le caraco prends forme et avec lui, mes idées. Animée par l’univers de Dolce & Gabbana, je décide de faire les mêmes finitions que certaines pièces du défilé. Mon tissu s’y adaptait parfaitement, avec sa trame en laine.
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Je me suis attaquée au short qu’en juillet, à mon retour d’Italie. En effet, je préférais ne pas trop me hâter, car il faut prendre du temps pour ce genre de chose!

Cette fois, je m’y suis mise seule, avec l’aide d’un patron. Pour finir, j’ai choisi de surfiler chaque bordure au fil d’or, donnant une note précieuse et ancestrale à l’ensemble.

Quelques coups d’aiguille plus tard, voilà le résultat !

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Une petite idée  pour tous ceux ou celles qui veulent recycler de vieux tee-shirts…

On fouille dans les placards de sa grand-mère ou on file au marché saint-pierre, et on dégote un petit bout de tissu avec de jolis motifs. Il ne reste plus qu’à coudre, pour avoir une belle petite poche de couleurs sur le tee-shirt!

Et voilà!

tee shirt vintagetee shirt vintage