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MES HISTOIRES

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streetstyle fw15« OLALA »: mon mot-clef des fashion week, qui traduit un peu l’explosion de joie, de création, qui se passe dans ma tête. Je suis allée, une fois de plus, endosser la cape du paparazzi, entêtée à vouloir capter les plus beaux looks.

Chaque seconde, une nouvelle arrivée, il faut se dépêcher, se positionner, et déclencher. J’ai même développé une technique pour tout vous dire, parce que ces reines de la mode arrivent souvent à la dernière minute et il faut alors les attraper comme des papillons…DSC_0766Ce n’est pas seulement quelques star-lettes (généralement des blogueuses) ou people de la mode que l’on vient courtiser, mais un théâtre que l’on vient regarder, comme public ou acteur. Un ton que l’on vient ressentir et dont on s’amuse. Car oui on s’amuse. Les acteurs de ce jeu nous racontent des histoires, nous font partager un univers, leur univers…

style celine Ici, je croise l’incarnation de la styliste Phoebe Philo (DA de Céline), là je croise un regard sur la mode tout à fait asiatique. Je ne sais plus où mettre la tête.

DSC_0682 DSC_0686On peut retrouver des éléments plus explicites, comme dans les photos ci-dessous. A interpréter comme on le souhaite !

chanel metiers d artPour les dernières photos, j’ai préféré décrypté quelques inspirations autrichiennes du dernier défilé Métiers d’Art de Chanel qu’entrevoir une image de Diane la chasseresse ou encore Robin des bois.

Vous l’aurez compris, c’est parfois un vrai carnaval, où l’on oublierait le sens des réalités. On en vient à se poser la question « Qu’est ce que le beau? » Ma réponse ci-dessous !

DSC_0448DSC_0758Mais ceux qui ont finalement le plus retenu mon attention, avaient un style dans l’âme, un naturel qui se détache de tout artifice. Le « look » n’est plus un déguisement, il s’intègre à la personne. Ce sont les stylistes, les artistes.

DSC_0582styleDSC_0633Mon œil a également été attiré par un autre phénomène…une rangée de fashionista au masculin, l’air très sérieux, tout droit sortis d’un James Bond. Ils m’ont fait penser à quelque chose d’autre…

Vous connaissez les « sapeurs », membres de la très exclusive  » Société des ambianceurs et des personnes élégantes ? Ce sont des jeunes congolais dont le credo est le style, et qui s’affirment par leur look, souvent original et extravagant. Ils vouent quasiment un culte au vêtement, et le pouvoir appartient à celui qui s’habille le mieux…

sapeurs DSC_0487Je pense qu’ils traduisent un peu ce qui se passe pendant la fashion week: c’est une bataille de style, où il y a une forte notion de pouvoir. Quelle assurance peuvent avoir certaines…Leur démarche, si affirmée, traduit une force qu’elles puisent de leurs vêtements.

DSC_0457DSC_0394 DSC_0538défilé Elie Saab 2015Mon appareil photo ne s’est pas contenté de viser de loin ces personnages. Il frôla le sol plusieurs fois de par mon obsession des chaussures, et ricocha sur quelques curiosités…

escarpins fendi DSC_0430
DSC_0576Effet bout de scotch ? Je retiens pour mon prochain DIY.

DSC_0702 pochette tictac chaussures chanel été 2015 DSC_0455 charlotte olympiaJe ne sais pas ce que je préfère entre la pochette Tic Tac ou la minaudière Beethoven, mais le débat entre culture classique et culture populaire s’est réveillé. Deuxième débat: chapeau de mariage à l’envers ou panier champêtre ?

Et enfin, halte aux chaussures Chanel portées par un homme avec du verni..

Je vous ai réservé le meilleur pour la fin. Dans tout ce carnaval, il y avait ceux qui tentaient de tirer leur épingle du jeu. Qui sortaient presque du cadre de la mode…

DSC_0603 DSC_0612« Business is business »

DSC_0659Petit mot de la fin, là où mon cœur s’est véritablement emballé est lorsque j’ai vu ce manteau vert amande…

DSC_0756C’est le trench de la marque Makioly, pour laquelle j’ai donné un peu du mien ! C’est tellement chouette de le voir vivre là où la mode bat son plein !

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Ça y est, j’ai extirpé ma tête du bouillon de chaussures dans lequel j’étais plongée la semaine dernière…Ces jolis escarpins ont réussi à se hisser dans les coins les plus escamotés de mon cerveau, écrasant du talon les moindres dissidents. Bref, bien que je sois totalement enchantée de retrouver la chaussure, un repos semblait nécessaire pour repartir de bon pied.

Je me suis donc replongée dans des souvenirs,  dans mes dernières escapades. Mon cerveau s’est enivré de la chaleur et des couleurs du Cambodge, a gouté les gourmandises et le raffinement de l’Italie et s’est diverti…à Bruxelles.

En effet, il a respiré la légèreté de cette ville, dont les murs sont animés par des héros de BD, et où les soirs sont rythmés par les chopes de bières. Mon objectif s’est échoué sur telle façade, a capturé Tintin et le capitaine Haddock en pleine fuite, s’est jeté dans la couleur ambrée d’une delirium, s’est reposé sur la terrasse d’un café, et n’a cessé d’explorer les détails de Bruxelles.

Je ne pourrais pas faire défiler les 200 photos prises pendant le week-end, tout le monde s’ennuierait et cela serait un poids pour mon blog, dans les deux sens du terme. J’ai donc fait une petite sélection, pour les gourmands autant que pour les fêtards, pour les artistes ainsi que les voyageurs. Et pour ceux qui aiment le street art, vous découvrirez que le manneken-pis est une vraie source d’inspiration.

Enfin pour les modeux, je me suis au diapason, j’ai revêtue une chouette combinaison de la marque de créateur « Maid in mode« , que j’ai découvert chez l’ habibliothèque, ma petite caverne d’alibaba. Les mains colorées cousues donnent un coté décalé, funk et très pop à cette combinaison. Et je sais pas pourquoi, mais je trouve qu’il y a un coté un peu rétro, genre année 80. Bref j’ai un peu l’impression d’être un super-héros de jeux vidéo genre marioland. Mais comme je veux être une héroïne, talons et collier s’imposent. combinaison maid in love

Fidèles lecteurs,

Je voulais partager avec vous un étonnement. Lorsque les feuilles commencent à tapisser les sols de notre capitale, nos parisiennes enfilent de suite leurs manteaux de laine et couvrent leurs visages d’épaisses écharpes. Elles sont les premières à annoncer l’hiver, alors qu’il fait encore un doux 15°. Sans doute, sont-elles impatientes de changer de garde robe, dont elles se lasseront malheureusement en février,  quand alors elles dévaliseront les collections Printemps-été. La mode est sans cesse en décalage.

Tout ça pour dire que ce week-end, nos jambes pouvaient encore éviter les collants de Fantomette. Je me suis offert une petite promenade dans les allées boisées du bois de Boulogne, avec l’agréable compagnie de ma sœur. Bien sur, je n’ai pas fait exprès de mettre une jolie robe, avec des mocassins compensés de 15 cm (des vrais chaussons). Je me suis dit que c’était assez naturel de se promener de la sorte à Neuilly-les-bains. Que ça soit pour les souliers ultra provocateurs, ou la robe de l’élégante bien née. Oui, on croise toute sorte de gens dans les bois de Boulogne.

En vérité, aucune réflexion cet après-midi là, juste une envie d’essayer ma robe de gala et de faire quelques photos avec ma sœurette. Je ne porte jamais ces chaussures rouges parce qu’elles sont importables, donc je profite de l’incroyable imposteur qu’est la photographie pour leur donner un peu de vie. Et voilà, et voilà.

Robe cacharelJe vous présente mon équipe !

robe cacharel

Mes petits bouillons,

Après quelques semaines au Cambodge, me voilà bien acclimatée à mon nouvel environnement, dont je ne cesse de m’enchanter. Rues animées, ciel bleu, marchés regorgeant de trésors, bref il y a tout pour combler le mal du pays.

Et figurez vous que je suis tombée sur que quelque chose que je ne pensais pas retrouver ici, qui serait entre parenthèses. C’est quelque chose qui est plutôt occidental et en vogue en ce moment… Un vide-grenier!

Un des seuls vide-grenier à Phnom Penh, orchestré par une chanteuse australienne, nommée Amanda Bloom. Un réchauffement au cœur le temps d’un week-end, un flot de souvenirs, le Marché de la Mode Vintage à Lyon ou l’Espace des Blancs Manteaux à Paris. Bref un bouillon de mode en pleine jungle urbaine.

J’ai pédalé à toute vitesse tant j’étais empressée de voir les surprises que nous réservaient l’événement, qui a lieu régulièrement à Phnom Penh (« The history of things to come »).

Et me revoici en train de farfouiller dans la malle de ma grand-mère, plonger le bout de mon nez dans l’odeur des vêtements d’antan, aveugler mes yeux de couleurs et de motifs originaux, découvrir des styles avant-gardistes…tout cela dans un décor résolument vintage. Amateurs de mode, vous vous apercevrez que le vintage a tissé une toile robuste comme jamais…

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Je ne fais pas souvent des rencontres comme ça. Donc il faut que je vous la raconte ! C’était il y une semaine, le 12 septembre 2013.

Alors que je me promenais nonchalamment dans la rue, l’esprit ouvert, des petits miroirs ont percuté mon regard. Pas n’importe quels petits miroirs. Taillés en triangles, agencés comme ceux d’Arlequin, cousus sur du nylon pour donner souplesse et élégance au sac qui se cachait dessous. Un sac de couturier.

Animée par ma soif d’en savoir plus, je me jette sur la petite personne qui portait le sac. Un visage d’une femme d’environ 70 ans se retourne. Dites donc, sacrément branchée pour quelqu’un de son age ! Je prends quelques photos de son sac,  Issey Miyake. Je lui parle et découvre d’autres surprises…

Elle me montre un bonnet de pilote, en cuir vieilli…quel charme. Elle le met sur sa tête, et perds encore quelques dizaines d’age. Fabuleux. Je découvre ensuite sa montre design, fabriquée par ses petites mains. Architecte, designer, styliste ? Mais bon sang qu’a t-elle fait dans sa vie ?

C’est alors, qu’elle me raconte son passé de danseuse, de mannequin pour Balenciaga, et son actuel club de danse dans lequel elle enseigne. Son age, 86 ans. Si vivante.

J’ai donc gardé quelques photos de ce moment précieux, de cette leçon de vie, et quelques timbres. Des timbres ? Ses timbres.

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Cet été, j’ai été beaucoup inspirée par le défilé Printemps-Eté 2013 de Dolce&Gabbana, et je suis ravie de pouvoir enfin vous montrer les photos de ma dernière création…

L’idée au départ était de faire un body du défilé de Dolce, ressemblant à ça…

Dolce&Gabbana défilé Eté 2013
Dolce&Gabbana défilé Printemps-Eté 2013

On m’avait offert un stage dans un atelier de couture, j’avais toutes les cartes en main pour réussir ce pari risqué …

J’ai donc commencé en janvier de cette année mon entreprise. Je déniche tout d’abord une jolie étoffe Dior, dans un magasin de tissus à Nantes. Un doux mélange de fils de laine, de tulle et de fils métalliques … un vrai luxe que je m’offrais, mais à petit prix (30 euros).

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Maille de laine Dior

J’expose mon projet à ma prof de couture, et toute contente, je lui montre les différents bodys auxquels j’aspirais.

Je la vois esquisser une moue sur son visage qui n’inspirait rien de positif …  » Un body ? mais il faut au moins dix ans d’expérience pour pouvoir se permettre de faire de la lingerie! ».

Adieu veau, vache, cochon… Perrette voit ses rêves se défiler.  Je revois donc mes ambitions, tout en gardant mon cap. OK, on fera un caraco et un short.

Après tout, c’est ça la création, c’est savoir faire évoluer ses idées, concevoir au fil de ses inspirations, accepter le changement, faire murir son idée de départ, s’adapter aux contraintes matérielles…

Me voilà donc lancée sur le patron du caraco… je n’avais pas touché à la géométrie depuis 10 ans. « Oulala ». Puis je m’attaque à la découpe de mon tissu, qui s’annonçait déjà assez capricieux. Trop fragile pour passer à la machine, je me résouds à le coudre entièrement à la main.

Au bout de quelques heures de travail,  le caraco prends forme et avec lui, mes idées. Animée par l’univers de Dolce & Gabbana, je décide de faire les mêmes finitions que certaines pièces du défilé. Mon tissu s’y adaptait parfaitement, avec sa trame en laine.
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Je me suis attaquée au short qu’en juillet, à mon retour d’Italie. En effet, je préférais ne pas trop me hâter, car il faut prendre du temps pour ce genre de chose!

Cette fois, je m’y suis mise seule, avec l’aide d’un patron. Pour finir, j’ai choisi de surfiler chaque bordure au fil d’or, donnant une note précieuse et ancestrale à l’ensemble.

Quelques coups d’aiguille plus tard, voilà le résultat !

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