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Caroline Bothier

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Article du soir bonsoir,

Voilà qu’un nouveau petit être pointe le bout de son nez dans la famille. Le made by Bothier est à son comble. Et pour nous c’est tout le paradigme qui change, génération ZZ, photos à la Anne Geddes qui fusent, préoccupations mater. et…douce découverte de la Layette. Mamita tricotera, et Tata revisitera son Do It Yourself façon Little. Il faut gâter la petite étoile, pas de temps à perdre.

streetstyle ss16Il suffisait d’atterrir sur la ligne 9 ou la 1 du métro la semaine dernière pour réaliser que c’était la Fashion Week de Paris. Un battement de cil et hop, l’œil ankylosé se réanime à la vision de la bottine un peu trop sophistiquée de la demoiselle du métro. Je me rapproche, et Ô que vois-je sur le calepin de cette dame, des mots qui résonnent beau dans ma tête, des « Roland Mouret » , « élégance », « it dress »,  épars sur le papier… Un bref coup d’œil sur la tablette pour voir qu’elle était en réalité… journaliste de mode. Elle s’arrêterait à Iéna, direction le Palais de Tokyo.

fete foraineMes amis, mes amours,

C’est au cœur du monde de la fête foraine que je vous emmène cette fois-ci. Univers désuet, désormais vintage, mais inlassablement enchanteur et euphorique. Ici, la distraction est un art: décoration presque excessive aux allures baroques, amour des traditions passées, théâtralisation du jeu. Bref on est loin du minimalisme vénéré d’aujourd’hui. Mais cette profusion d’objets et de couleurs n’en est pas moins touchante. Au contraire, elle anime, égaye le paysage et crée une Chaleur humaine, façon Christine.

Ciao !

Je vous dévoile enfin ma veste « confettis » que j’ai confectionnée de mes petites mains. Cette veste est comme un enfant qui a grandi, il lui a fallu un temps pour mûrir. Je suis tellement fière d’arriver à l’étape finale: la photo!

Tout a commencé par l’achat du Tissu, dans la plus jolie boutique de tissus de Milan. Le Graal. En général, ça commence comme ça, le flash sur Le rouleau de la boutique. Des flocons de toutes les couleurs qui s’agrippaient à des chevrons de soie, un vrai carnaval de Venise. Une rencontre graphique et harmonieuse.

Pas de temps à perdre (quelques mois plus tard), je m’achète le patron idéal: la veste classique Chanel. Les chevrons noirs et blanc bordant mon tissu iraient se poser délicatement sur les bords de la veste, soulignant sa structure.

En bonne élève de la Maison Chanel, j’aurais incrusté une chaine au bas de la veste pour lui conférer un tombé encore plus joli.  L’idée est manifestement arrivée en retard, car l’aiguille filait déjà sur une doublure vide.

Ce n’est qu’à partir des beaux jours de ce printemps que la petite Veste Blanche a respiré l’air du dehors. Elle a goûté la vie, s’est exprimé. Tellement que j’avais des confettis de partout.

veste chanel