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Caroline Bothier

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Alors que les semaines de la mode se terminent, Paris marquant le point d’arrêt, je ne voulais pas manquer de faire un petit retour sur les derniers évènements… Pour la plupart des défilés, je n’ai pu y assister que virtuellement, accolée aux slideshows de Style.com, mais pour les « autres défilés », ceux de l’ombre, j’étais là.

Comme « la mode n’étant pas venue vers moi, je suis allée vers elle » en me rendant là ou s’affole, se presse tout le beau monde de la mode: la sortie des défilés. Mannequins, stars, presse, photographes, blogueurs, acheteurs, organisateurs, une véritable troupe de théâtre met en scène la mode.

Et oui, ce n’est plus seulement une nouvelle collection qui défile lors d’un show,  mais c’est tout un univers qui se réveille à ce moment-là: les froufrous et les plumes s’agitent, les matières et imprimés se mélangent et se fondent, les tartans se marient avec la doudoune, et certaines époques renaissent. On titube entre excentricité et élégance, entre tradition du kimono et modernité du métal, on prend le schuss direction Moncler casqué en aviator, et on se rêve étoile filante parée de broderies évanescentes. A vous de voir quel personnage se prête le mieux à votre histoire…

out of the catwalk

Me revoilà à Paris et son tourbillon de mode…Parlons de la dernière fashion week…Place à la Haute Couture! Que s’est-il passé? Selon moi, deux moments forts !

Chanel fait revivre le corset

Je n’arrive pas toujours à suivre l’excentricité de karl Lagerfeld, mais pour cette édition, il faut dire que je concordais avec tout…Un fond sonore réussi avec Sébastien Tellier, une démarche des mannequins un brin rebelle, un mix de haute couture et de sportswear, beaucoup d’associations et de contrastes osés, des mailles Chanel comme on ne peut qu’adorer, alliées à des coupes que je trouve cette fois-ci très réussies.

Revenons sur les silhouettes…de la vraie Haute Couture. Les tailleurs Chanel revisités triomphent d’associations uniques. Le corset, symbole d’un temps révolu de la mode, fait une furtive apparition sous des pièces très contemporaines: les « crop top ».
Les styles et les proportions sont aux antipodes, mais la combinaison est une véritable symbiose. Un rapport entre les structures dignes d’un véritable architecte…

Les superpositions sont chargées (au sens figuré comme au sens propre), qui n’alourdissent pas pour autant les looks. Grâce au travail sur les matières, la transparence et les couleurs,  les silhouettes nous apparaissent très légères. Les mannequins volent, filent comme des anges. Mais ces anges là sont libres et actifs, comme l’était Coco, et Lagerfeld nous le fait bien comprendre en leur enfilant des baskets…

 Chanel haute couture 2014Martin Margiela fait honneur à l’Art

Le défilé Printemps-été 2014 de Martin Margiela est un vrai jeu de pistes à travers les arts: les pièces sont des assemblages de textiles vintages d’artistes récupérés au fil des années. Chaque silhouette est le fruit d’une recherche esthétique et de la volonté de faire revivre un artisanat ancien, un luxe appartenant au passé, des pièces uniques et rares qui marquèrent une époque.

Voilà un aperçu…

martin margiela

 

Mes petits amis de la mode,

Après un petit temps de pause, je reviens vers vous avec une nouvelle création, directement inspirée de mon expérience au Cambodge.

De manière générale, je n’aime pas la série. Créer 1, puis 2 tee-shirts similaires, ça ne m’intéresse pas. J’aime diversifier, faire en sorte que chaque objet que je crée soit unique. Il y a peut-être un peu d’idéal dans tout ça, mais il faut avouer que c’est aussi beaucoup plus amusant de découvrir un nouveau terrain: des procédés différents, des matières, des formes…des Univers. C’est pour ça que je passe du pull en mouton à la casquette exotique.

Ici, c’est un cas particulier. Figurez-vous, alors que j’avais passé ma casquette à un ami, une jeune américaine l’a interpellé pour savoir d’où elle venait…c’est ainsi qu’une commande m’est parvenue.

C’est parti, la casquette d’origine allait donner naissance à une 2e casquette. Mais mon approche serait toute différente de la première. D’une casquette conçue pour elle-meme, j’en ai conçue une « PERSONN-alisée ».

Ne la connaissant pas très bien, j’ai suis allée à l’essentiel: elle était américaine, et elle avait flashé sur le motif de mon ancienne casquette. C’était tout trouvé: une visière en denim, symbole des États-Unis, ayant acquis un statut presque « luxueux » dans l’univers de la mode, s’alliant à un chapeau en tissu indonésien « le batik« , dans le même esprit jungle que la première. (PS: je ferai bientot un article sur les tissus portés au Cambodge…).

Un couple americano-asiatique, contrasté mais harmonieux. Après quelques coupes, piques ou piqures, une quinzaine d’heures de travail (presque entièrement réalisée à la main), voilà le résultat:

casquette personnalisée

dara shoesEt voilà qu’on se lasse du « prêt-à-porter » ou du « prêt-à-chausser » pour se laisser porter par le vent du sur-mesure. Avec l’explosion d’internet, de nombreux sites proposent de concevoir des souliers ou des vêtements, allant de la personnalisation jusqu’au sur-mesure. Mais le cout reste souvent prohibitif, pour un design finalement peu créatif, se focalisant sur un choix de couleurs et de matières…bref, choisir sa couleur sur un modèle de base est-ce vraiment s’offrir une paire unique et originale?

Et si on se replongeait dans nos rêves de petites filles… Imagines que tu peux dessiner tes propres souliers de verre, que tu es libre de jouer avec les brides, les formes et les textures… Il suffit juste de les voir dans ton esprit pour qu’elles se réalisent devant toi.

Et si c’était possible?

Il était une fois au Cambodge, un petit atelier de bottier, pas plus large qu’un pas de porte. Alors que le pays connaissait une accalmie, il s’était niché dans une petite rue biscornue de la capitale, gorgée de boutiques de machines à coudre. L’atelier fabriquait les rêves les plus audacieux de ses clientes: des souliers de toutes les formes et de toutes les couleurs.

Aujourd’hui l’atelier réalise encore les plus belles chaussures imaginées par les clientes, qui viennent des quatre coins du monde pour rencontrer la fabuleuse Marraine la Fée…

 Et voilà que j’ai moi même franchi le pas de la porte…

dara shoesdara shoes dara shoes dara shoesUne petite folie réalisée pour un petit prix de 40 dollars à Phnom Penh dans les ateliers de la fabuleuse Dara. La boutique s’appelle Dara shoes. Notez bien l’adresse pour votre prochain voyage au Cambodge, vous ne regretterez pas !

Mes petits bouillons,

Après quelques semaines au Cambodge, me voilà bien acclimatée à mon nouvel environnement, dont je ne cesse de m’enchanter. Rues animées, ciel bleu, marchés regorgeant de trésors, bref il y a tout pour combler le mal du pays.

Et figurez vous que je suis tombée sur que quelque chose que je ne pensais pas retrouver ici, qui serait entre parenthèses. C’est quelque chose qui est plutôt occidental et en vogue en ce moment… Un vide-grenier!

Un des seuls vide-grenier à Phnom Penh, orchestré par une chanteuse australienne, nommée Amanda Bloom. Un réchauffement au cœur le temps d’un week-end, un flot de souvenirs, le Marché de la Mode Vintage à Lyon ou l’Espace des Blancs Manteaux à Paris. Bref un bouillon de mode en pleine jungle urbaine.

J’ai pédalé à toute vitesse tant j’étais empressée de voir les surprises que nous réservaient l’événement, qui a lieu régulièrement à Phnom Penh (« The history of things to come »).

Et me revoici en train de farfouiller dans la malle de ma grand-mère, plonger le bout de mon nez dans l’odeur des vêtements d’antan, aveugler mes yeux de couleurs et de motifs originaux, découvrir des styles avant-gardistes…tout cela dans un décor résolument vintage. Amateurs de mode, vous vous apercevrez que le vintage a tissé une toile robuste comme jamais…

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Mes petits loulous,

Oulala, j’ai bien tardé à écrire un article… Ce n’est pas du manque de motivation, mais plutôt du manque de temps…Comme je vous ai déjà dit, je suis partie en périple au Cambodge, et mes petites mésaventures me retiennent de mon petit bouillon de mode ! Je pourrais vous raconter tout cela, mais ce n’est pas l’objet du blog!

Non, je vais continuer à vous parler Mode. Malgré un environnement qui peut sembler peu propice à la mode, je vais tacher de vous raconter comment la mode, réussit très bien à prendre ses marques au Cambodge. C’est un pays qui a justement besoin de couleurs, de folie et de création.

Les khmers restent en pyjamas toute la journée c’est vrai, mais cette petite absurdité n’est pas dénuée d’un intérêt esthétique: couleurs vives, motifs typiques, spontanéité dans le désassortiment…bref, je ferai bientot un petit reportage photo sur les Khmers et leurs vêtements, une grande source d’inspiration pour nos amis les stylistes.

Aujourd’hui je vais vous montrer comment je me suis équipée pour partir au Cambodge. Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire une liste de toutes les affaires que j’ai prise, il y a rien de plus barbant. Non, je vais simplement vous parlez d’une drôle de casquette, du « semi-mesure » réalisé par mes petites mains!

Pourquoi une casquette homemade?

1. ça commençait à faire quelques mois que je fantasmais à l’idée d’avoir une belle casquette…la mode la mode la mode!

2. oui, le style peut faire un peu explorateur, et je m’en amuse!

3. le soleil peut-être dangereux dans les tropiques, vaut mieux prévenir que guérir!

4. parce que j’aime bien faire les choses moi-même!

J’ai donc récupéré un vieux tissu d’ameublement à l’allure exotique et une casquette de pub. J’ai recouvert ma vieille casquette informe de mon beau tissu avec ma machine à coudre et hop, voilà le résultat!

Made in France, shoot in Cambodia!

diy casquette

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