fete foraineMes amis, mes amours,

C’est au cœur du monde de la fête foraine que je vous emmène cette fois-ci. Univers désuet, désormais vintage, mais inlassablement enchanteur et euphorique. Ici, la distraction est un art: décoration presque excessive aux allures baroques, amour des traditions passées, théâtralisation du jeu. Bref on est loin du minimalisme vénéré d’aujourd’hui. Mais cette profusion d’objets et de couleurs n’en est pas moins touchante. Au contraire, elle anime, égaye le paysage et crée une Chaleur humaine, façon Christine.C’est donc cet esthétique du forain d’antan, que l’œil oublie devant la profusion de néons, leds, peluches, et autres artifices consommables que je veux faire ressurgir.

Du rouge, beaucoup de rouge ici et là – celui des pommes d’amour mais aussi celui des torsades blanches et rouges qui envoûtent, et désorientent – procurant un sentiment de vertige et de vitesse. Mouvement repris par celui des manèges et…ma jupe. Elle aussi est vintage.

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En fait, ce n’est pas un « Look » que je crée, mais une scène. J’aime que la silhouette de mode soit théâtralisée, scénarisée comme tout autre art, la danse ou la musique. Cela en fait tout son intérêt. Demandez donc au philosophe Karl Lagerfeld.

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Et voici la douceur, la légèreté du rêve, de l’échappée sucrée qui se révèlent dans des tons pastels, des roses barbe à papa, des bleu horizons… Et toujours ce décor baroque, à outrance.

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Voilà pour ce voyage au pays d’Alice, mais elle n’a pas fini son Odyssée. Peut-être que cette fois, elle sera moins nostalgique… Je vous en dis pas plus!

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