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Article du soir bonsoir,

Voilà qu’un nouveau petit être pointe le bout de son nez dans la famille. Le made by Bothier est à son comble. Et pour nous c’est tout le paradigme qui change, génération ZZ, photos à la Anne Geddes qui fusent, préoccupations mater. et…douce découverte de la Layette. Mamita tricotera, et Tata revisitera son Do It Yourself façon Little. Il faut gâter la petite étoile, pas de temps à perdre.

Ciao !

Je vous dévoile enfin ma veste « confettis » que j’ai confectionnée de mes petites mains. Cette veste est comme un enfant qui a grandi, il lui a fallu un temps pour mûrir. Je suis tellement fière d’arriver à l’étape finale: la photo!

Tout a commencé par l’achat du Tissu, dans la plus jolie boutique de tissus de Milan. Le Graal. En général, ça commence comme ça, le flash sur Le rouleau de la boutique. Des flocons de toutes les couleurs qui s’agrippaient à des chevrons de soie, un vrai carnaval de Venise. Une rencontre graphique et harmonieuse.

Pas de temps à perdre (quelques mois plus tard), je m’achète le patron idéal: la veste classique Chanel. Les chevrons noirs et blanc bordant mon tissu iraient se poser délicatement sur les bords de la veste, soulignant sa structure.

En bonne élève de la Maison Chanel, j’aurais incrusté une chaine au bas de la veste pour lui conférer un tombé encore plus joli.  L’idée est manifestement arrivée en retard, car l’aiguille filait déjà sur une doublure vide.

Ce n’est qu’à partir des beaux jours de ce printemps que la petite Veste Blanche a respiré l’air du dehors. Elle a goûté la vie, s’est exprimé. Tellement que j’avais des confettis de partout.

veste chanel

Cet été, j’ai été beaucoup inspirée par le défilé Printemps-Eté 2013 de Dolce&Gabbana, et je suis ravie de pouvoir enfin vous montrer les photos de ma dernière création…

L’idée au départ était de faire un body du défilé de Dolce, ressemblant à ça…

Dolce&Gabbana défilé Eté 2013
Dolce&Gabbana défilé Printemps-Eté 2013

On m’avait offert un stage dans un atelier de couture, j’avais toutes les cartes en main pour réussir ce pari risqué …

J’ai donc commencé en janvier de cette année mon entreprise. Je déniche tout d’abord une jolie étoffe Dior, dans un magasin de tissus à Nantes. Un doux mélange de fils de laine, de tulle et de fils métalliques … un vrai luxe que je m’offrais, mais à petit prix (30 euros).

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Maille de laine Dior

J’expose mon projet à ma prof de couture, et toute contente, je lui montre les différents bodys auxquels j’aspirais.

Je la vois esquisser une moue sur son visage qui n’inspirait rien de positif …  » Un body ? mais il faut au moins dix ans d’expérience pour pouvoir se permettre de faire de la lingerie! ».

Adieu veau, vache, cochon… Perrette voit ses rêves se défiler.  Je revois donc mes ambitions, tout en gardant mon cap. OK, on fera un caraco et un short.

Après tout, c’est ça la création, c’est savoir faire évoluer ses idées, concevoir au fil de ses inspirations, accepter le changement, faire murir son idée de départ, s’adapter aux contraintes matérielles…

Me voilà donc lancée sur le patron du caraco… je n’avais pas touché à la géométrie depuis 10 ans. « Oulala ». Puis je m’attaque à la découpe de mon tissu, qui s’annonçait déjà assez capricieux. Trop fragile pour passer à la machine, je me résouds à le coudre entièrement à la main.

Au bout de quelques heures de travail,  le caraco prends forme et avec lui, mes idées. Animée par l’univers de Dolce & Gabbana, je décide de faire les mêmes finitions que certaines pièces du défilé. Mon tissu s’y adaptait parfaitement, avec sa trame en laine.
details dg

Je me suis attaquée au short qu’en juillet, à mon retour d’Italie. En effet, je préférais ne pas trop me hâter, car il faut prendre du temps pour ce genre de chose!

Cette fois, je m’y suis mise seule, avec l’aide d’un patron. Pour finir, j’ai choisi de surfiler chaque bordure au fil d’or, donnant une note précieuse et ancestrale à l’ensemble.

Quelques coups d’aiguille plus tard, voilà le résultat !

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