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dara shoesEt voilà qu’on se lasse du « prêt-à-porter » ou du « prêt-à-chausser » pour se laisser porter par le vent du sur-mesure. Avec l’explosion d’internet, de nombreux sites proposent de concevoir des souliers ou des vêtements, allant de la personnalisation jusqu’au sur-mesure. Mais le cout reste souvent prohibitif, pour un design finalement peu créatif, se focalisant sur un choix de couleurs et de matières…bref, choisir sa couleur sur un modèle de base est-ce vraiment s’offrir une paire unique et originale?

Et si on se replongeait dans nos rêves de petites filles… Imagines que tu peux dessiner tes propres souliers de verre, que tu es libre de jouer avec les brides, les formes et les textures… Il suffit juste de les voir dans ton esprit pour qu’elles se réalisent devant toi.

Et si c’était possible?

Il était une fois au Cambodge, un petit atelier de bottier, pas plus large qu’un pas de porte. Alors que le pays connaissait une accalmie, il s’était niché dans une petite rue biscornue de la capitale, gorgée de boutiques de machines à coudre. L’atelier fabriquait les rêves les plus audacieux de ses clientes: des souliers de toutes les formes et de toutes les couleurs.

Aujourd’hui l’atelier réalise encore les plus belles chaussures imaginées par les clientes, qui viennent des quatre coins du monde pour rencontrer la fabuleuse Marraine la Fée…

 Et voilà que j’ai moi même franchi le pas de la porte…

dara shoesdara shoes dara shoes dara shoesUne petite folie réalisée pour un petit prix de 40 dollars à Phnom Penh dans les ateliers de la fabuleuse Dara. La boutique s’appelle Dara shoes. Notez bien l’adresse pour votre prochain voyage au Cambodge, vous ne regretterez pas !

Je ne sais pas vous, mais moi, je suis un peu nostalgique de la rentrée scolaire, quand je vois tous ces enfants dans la rue, fiers d’évoquer  leur « 21*29,7 à petits carreaux » mes yeux brillent. Et nous alors, quelles seront nos courses de rentrée? Qu’est-ce qui va nous faire frétiller en ce mois de septembre?

Une jupe en cuir…mais longue!

Céline fall 2013Si je restais à Paris cet hiver, je n’hésiterai pas à m’offrir une jolie jupe mi- mollet en cuir. On en voit de toutes les couleurs cette saison: bordeaux, moutarde… et aussi à petit prix chez Zara.

Des bottes encore plus montantes… des cuissardes?

celine_cuissardes_bleues_chaussures_stars_de_la_saison_124476959_north_883xQuitte à jouer l’extravagante, autant ne pas y aller de main morte! Osez les cuissardes de couleurs, comme les bleu ci-dessus de chez Céline.

S’habiller en dalmatien

 

ACNE

Je ne vous reprocherai pas de ne pas porter le total look dalmatien, mais pourquoi ne pas se laisser tenter par les pois noirs cet automne ?

Et pour celles qui veulent vivre une rentrée mode encore plus a fond, voici le programme du mois de septembre à Paris:

14 et 15 septembre: les journées du patrimoine (visite du jardin Christian Dior par exemple?)

17 septembre: la Vogue Fashion Night Out ( ici le programme )

24 septembre au 2 octobre: fashion week parisienne

A vous de jouer !

 

 

 

En me promenant dans les allées du 10 Corso Como, le Colette milanais, je suis tombée sur des sacs à main d’une élégance sans  pareille. On aurait dit des écrins, cousus avec un velours précieux, et ornés d’accessoires -bijoux.

C’est Roberta di Camerino qui donne le « la ».  En utilisant des velours particuliers, appelés « Soprarizzo« , la marque crée des sacs évoquant un luxe d’antan. Les  somptueux velours vénitiens étaient, à l’origine, utilisés pour l’ameublement, décorant les murs du Vatican, ou de grands édifices comme l’Opéra de Rome.

En les détournant la matière au profit des accessoires, la créatrice de la marque, Giuliana Camerino, nous offre de vraies merveilles …sac 10 corso como 5Giuliana Camerino nous prouve que le sac à main sort de la sphère des accessoires pour accéder au prestigieux univers du prêt-à-porter…

sac 10 corso como 2 sac 10 corso como 3 sac 10 corso como 4

 

La mode des années 60: une fraicheur et une envie de croquer dans le futur à pleines dents. Les créateurs de l’époque sont comme insufflés d’une nouvelle énergie, et les photographes de mode semblent réussir à saisir l’instantané et le naturel, ce qui ne se fige pas.

Ici, ce sont des cirés acidulés, auxquels sont greffés des clins d’œil  humoristiques qui nous replongent dans l’esprit audacieux de ces années- là.

cirés multico 001

 

Le raphia ?  une fibre issue des feuilles de palmiers, que l’on l’utilise en déco pour ajouter un brin de naturel, un air de campagne dans nos  intérieurs trop soignés. Ou alors, c’est une vulgaire ficelle qui répare solidement nos vieux objets. Bref, rien de très prestigieux …

Et voilà que la reine des feuilles vient ajouter une touche d’élégance insoupçonnée à notre garde-robe. Traité, teinté, tressé, le raphia a fière allure, et cela fait notre ravissement!

Je pourrais évoquer le défilé Dolce & Gabbana de l’été 2013 et disserter pendant des heures sur les magnifiques robes en raphia. Mais non, je voulais simplement vous montrer le débardeur Balmain, où le raphia fait seulement une petite apparition, en vrai arlequin. C’est ça la classe.débardeur balmain raphia tréssé

Et si le skateboard délaissait les sols en béton pour se laisser glisser sur les marbres luxueux?

C’est à l’exposition « No Skateboarding x Année Boulle » que le skateboard, la petite planche de la rue, m’est apparue comme un objet précieux. Voilà que l’art s’est emparé de cet objet populaire pour en faire un objet exceptionnel.

L’exposition nous montre que le skateboard n’incarne plus seulement un style de vie, mais un art de vivre. Des skateboards de luxe, réalisés par des anciens étudiants de l’école Boulle, sont exposés: les marqueteries, les matières inédites, et les designs uniques en font de vrais chefs-d’œuvre. On trouve dans l’exposition également de nombreuses photographies des figures emblématiques de la planche à roulettes.

Totalement absorbée par la beauté de ces nouveaux « skates de luxe », j’ai cherché davantage à décrypter le travail unique présent derrière chaque skateboard exposé.

Le luxe californien selon Woodiart

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Les skateboards ci-dessus sont ceux de Clément Bouchonneau, fondateur de WoodiArt, un collectif de passionnés de la glisse formant un « atelier d’ébénisterie à vocation artistique ». Raffinés et élégants, ils s’inspirent de l’univers du surf et des années 60.

Skate or jewels ?

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Le skateboard ci dessus a été réalisé par Ilan Marciano x « le groupe ». Recouvert de perles, il ne voit plus dans le skate qu’un accessoire de mode, qu’il ne faudrait surtout pas abîmer! Comme si la mode aurait emprisonné cet objet, loin de sa fonction de base… quand la sublimation fait place à la satire…

Le dessin en zigzag des perles représente la trajectoire discontinue d’un stakeboard…


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Adrien de Melo présente son œuvre issue d’une collaboration avec Normandy Ceramics: des skates en céramique, là aussi, assez fragiles pour la fonction de base du skate…

 

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Réalisés en galuchat, les skateboards de Gérard Perrin n’ont jamais été aussi proches de la planche des mers…

Expo: du vendredi 05 juillet au lundi 30 septembre
De 12h à 20h, entrée gratuite
Les Docks – Cité de la Mode et du Design